Sur invitation de Kouam Tawa et Pascal Paradou, rendez-vous le 13 Juillet, dès 18h au Jardin de la rue de Mons, pour les dix ans de RFI, ça va, ça va le monde !


Une rencontre et conversation artistique unique, auprès des femmes et hommes du théâtre en Afrique et pour le monde, avec des grands auteur.e.s et artistes invités dans la grande palabre.

Une performance dansée autour de l’Exil des masques qui embrasse le grand chapitre, les séquelles de la colonisation.
Le monde ne va pas bien, comment le réparer ?

SUR L’EXIL DES MASQUES…
L’importance dans ce siècle qui élève la voix sur les possibles moyens de rapatriements des masques vers leur terre originelle n’est pas seulement qu’ils arrivent à bon port, mais qu’en retour de l’acte, l’immigration qu’ont subie ces masques longtemps habités dans le silence morbide de l’existence des musées en Europe est sujet global des migrations actuellement.
Leurs sujets vivants aujourd’hui, saturent les pirogues et migrent en masse vers la quête de leur racine violemment arrachée par les tyrans de cette ancienne décennie.
Bien que l’histoire des masques exposées dans les musées européens n’ait aucune différence avec l’histoire de l’immigration qu’expose Frontex, les enfants vivants de ce vide décimé à l’horizon, qui n’ont pour seul route les navires aux risques de chavirer et pour seul but de retrouver ses racines déchirées, suspendus et crucifiés dans les vitrines qui enrichissent encore les élites.
Aujourd’hui, ces enfants sont tellement rattachés à leur histoire qu’ils sont prêts à tout pour y retrouver leur parent original.
Évidemment, la grande question des visas et frontières, fait plonger ses enfants dans le vaste bassin de l’Atlantique, de la désertion totale et massive des populations à l’exil infini.
Ils suivent simplement les traces de ces masques déportés par force et masqués par ses puissances alors qu’ils font partie de la même histoire.
Bien que ceux et celles qui réussissent à défier les Mers agitées sans titre de séjour, une fois arrivés au porte des expositions, ne peuvent pas y accéder par prix trop élevé à l’entrée alors que c’est pour simplement visiter le sort de cette racine, la sueur de leurs ancêtres ou encore l’encre de leur commun avenir.
